Le Pape à Milan

Chez moi en famille

Les paroles plus belles du Pape François à Milan au sujet de la famille et des enfants
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Le Pape, au retour de sa visite à Milan, a remercié, avec des mots spontanés et affectueux, les habitants de Milan pour leur extraordinaire accueil: «Vraiment, je me suis senti chez moi! Et cela avec tous. Croyants et non-croyants. Merci beaucoup chers Milanais, et je vais vous dire une chose; Je trouve que c'est vrai ce qu'on dit: « À Milan, on accueille avec le cœur en main » Merci! ».

Au cours d’une très intense journée, le Pape François à plusieurs reprises, dans ses discours, a évoqué la famille (il a accompagné ces paroles par des gestes chaleureux lors de sa visite aux familles de ce qu’on appelle le quartier des « Maisons blanches » à Forlanini). Voici quelques extraits.

« C’est un grand cadeau pour moi entrer dans la ville et rencontrer des visages, des familles, une communauté. »

« Le diaconat est une vocation spécifique, c’est une vocation familiale qui appelle le service ... Une vocation qui, comme toutes les vocations, n'est pas exclusivement individuelle, mais elle doit être vécue au sein de la famille et avec la famille; au sein du Peuple de Dieu et avec le Peuple de Dieu.»

« Il n’y a pas de vocation ecclésiale qui ne soit pas familiale.»

« Il y a des spéculations sur la vie, sur le travail, sur la famille. On spécule sur les pauvres et les migrants; On spécule sur les jeunes et leur avenir. Tout semble être réduit à des chiffres, permettant, d'autre part, que la vie quotidienne de nombreuses familles soit teintée d'incertitude et d'insécurité ... il serait bon que nous nous demandions: aujourd'hui, de quelle manière pouvons-nous éprouver la joie de l'Évangile dans nos villes? L'espérance chrétienne, est-elle possible dans une telle situation, ici et maintenant? Ces deux questions touchent à notre identité, à la vie de nos familles, nos pays et nos villes. Elles touchent la vie de nos enfants, de nos jeunes et nous demandent une nouvelle façon de nous placer dans l'histoire. Si la joie et l'espérance chrétiennes continuent à être possibles, nous ne pouvons pas, nous ne voulons pas, demeurer devant tant de situations douloureuses comme de simples spectateurs qui regardent le ciel en attendant « qu’il arrête de pleuvoir ». Tout événement nous oblige à regarder le présent avec audace, avec l'audace de ceux qui connaissent la joie du salut qui prend forme dans la vie quotidienne de la maison d'une jeune femme à Nazareth».

« Les enfants nous regardent, et vous ne pouvez pas imaginer l'angoisse d’un enfant lorsque ses parents ont des querelles. Ils souffrent! [Applaudissements] Et lorsque les parents se séparent, ce sont eux qui en payent le prix. [Applaudissements] Lorsque vous portez un enfant au monde, vous devez être au courant de ceci: vous prenez la responsabilité de faire grandir cet enfant dans la foi. L’Exhortation Amoris laetitia, en particulier les premiers chapitres, sur l'amour, le mariage, vous aidera beaucoup. Le quatrième chapitre est vraiment une clé. Mais n’oubliez pas: Lorsque vous vous disputez, les enfants souffrent et ne grandissent pas dans la foi. [Applaudissements] Les enfants connaissent nos joies, nos peines et nos soucis. Ils perçoivent tout, ils remarquent tout et, étant donné qu’ils sont très, très intuitifs, tirent leurs conclusions et leurs enseignements. Ils savent bien si nous trichons ou si nous ne trichons pas. Ils le savent. Ils sont très éveillés. Donc, voici ce que je veux vous dire en premier lieu: prenez soin d'eux, prenez soin de leur cœur, de leur joie, de leur espérance. »

« Dans beaucoup de lieux, de nombreuses familles ont une tradition très belle : elles vont à la Messe ensemble, puis elles vont au parc, et leurs enfants jouent ensemble. De cette façon la foi devient un besoin de la famille avec d'autres familles, avec des amis, avec des familles amies ... C'est très beau et nous aide à vivre le commandement de sanctifier les jours de fête ».

27 mars 2017