Dicastère
Promouvoir la vie et la santé des personnes
Entretien avec le nouvel officiel Leonardo Nepi, expert en droit et en bioéthique
Le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie a accueilli une nouvelle personne dans son équipe : il s'agit de Leonardo Nepi, 38 ans, originaire d'Arezzo, marié et père d'une fille de 3 ans.
Quelle est votre formation ?
Ma formation de base est juridique étant diplômé en droit à la LUMSA de Rome et ayant fait mon doctorat en Théorie et Histoire du droit à l'Université de Rome Tor Vergata. Cependant, depuis ma licence, je cultive un profond intérêt pour les questions de bioéthique ; j’ai abordé d'abord le consentement éclairé et le testament biologique, puis le conseil génétique, et enfin j’ai élargi mon horizon aux questions éthiques et juridiques liées au problème de la violence sur les femmes. Pendant plus de dix ans, j'ai mené des recherches sur ces sujets sous la direction scientifique du professeur Laura Palazzani et au cours des trois dernières années, j'ai enseigné la Bioéthique à la LUMSA, pour la licence en Sciences du Service social.
Quelles impressions avez-vous eu pendant les premiers jours de service au Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie ?
La première impression, extrêmement positive, a été avant tout celle d’un climat interne de collaboration et d’amitié entre les employés, qui bénéficie énormément à ceux qui, comme moi, se retrouvent à leur première expérience professionnelle dans un bureau de la Curie romaine. Les questions posées au Dicastère par des évêques et des nonces du monde entier est un impact également stimulant. J'y ai retrouvé de nombreux problématiques que j'ai eues l'occasion d'approfondir au cours de mes années d'études. Il s’agit maintenant de pouvoir mettre mes compétences théoriques au service des besoins pastoraux de l’Église : avec l’aide des collègues et la direction des supérieurs, je tenterai de contribuer à la poursuite des objectifs du Dicastère.
Quelles sont les questions de bioéthique auxquelles vous pensez que le Dicastère devra accorder plus d’attention ?
Je pense que les problèmes les plus importants doivent être identifiés dans le dialogue avec les Églises locales, étant donné que les exigences en matière de promotion de la Vie et de la santé des personnes diffèrent selon les cinq continents. Les relations avec les évêques sont donc importantes car, selon le pays d’origine, les évêques indiquent à chaque fois quelles sont les questions les plus urgentes pour les Églises locales dans le contexte social et culturel où ils se trouvent.
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