Pastorale familiale

L'urgence d'évangéliser

Le sous-secrétaire Ghisoni au congrès de la CEI d’Assise : « Annoncer l’Évangile dans l’élan de la joie expérimentée »
IMG-20181109-WA0015.jpg

Sur invitation du Directeur national, don Paolo Gentili, le sous-secrétaire du Dicastère Linda Ghisoni a participé, à Assise, au Congrès organisé tous les deux ans par le Bureau national pour la pastorale de la famille de la Conférence épiscopale italienne à l'intention des responsables de la pastorale familiale des diocèses italiens.

Plus de 500 participants, en particulier des couples mariés, issus de différents diocèses italiens étaient présents ; dans cette édition, il y avait aussi des représentants d'associations, de mouvements et de groupes laïcs qui accordent une attention particulière, dans leur apostolat, à la pastorale de la famille. Etaient également présents plusieurs religieux et prêtres responsables de la pastorale familiale au niveau diocésain ainsi que des évêques qui ont accompagné ces trois jours au cours desquels le cardinal Gualtiero Bassetti, président de la CEI, est intervenu.

Les moments de réflexion, d’écoute, de partage et de prière ont été intenses. Les enfants des couples mariés présents y ont également participé, interagissant par le biais de leurs prières, de questions et d’activités, sur le thème des trois jours et préparées sous la direction de l'Équipe Animatema de famille, née au sein même du Bureau national.

Dans son discours, qui comprenait une lectio dans le cadre de la prière d'ouverture des trois jours, Linda Ghisoni a déclaré que « même les meilleurs programmes de pastorale, qui tiennent compte d'une ecclésiologie de communion, de critères pédagogiques élaborés et étudiés en profondeur, trouvent leur rayonnement non pas dans le « débordement d’occupations », dont le pape François nous a récemment mis en garde, mais dans l'invitation que le Seigneur nous fait de rester en Lui, pour fonder sa maison sur le roc, pour aller et annoncer l'Evangile à tout le monde. Du baptême jaillit en nous le droit-devoir de l'évangélisation, compris non pas comme un effort, mais comme une urgence, comme une sollicitude qui naît de la joie expérimentée : comme Marie-Madeleine qui court chez les apôtres pour leur annoncer qu'elle a vu le Seigneur, elle, l’apôtre des apôtres ».

Et elle a conclu:  « En se laissant rencontrer par le Seigneur, personnellement et dans le couple, en vivant le mariage et la vie de famille, fondés sur le roc qu'est le Seigneur, et en nous inspirant de son amour qui est patient, bienveillant et ne jalouse pas, qui ne se vante pas, ... qui pardonne tout, qui ne se réjouit pas de l'injustice mais trouve sa joie dans la vérité, ... (voir 1 Cor 13 et Amoris laetitia, IV), nous sommes un Evangile vivant, une bonne nouvelle, des témoins crédibles de la beauté de l'amour dans le mariage, signe de l'amour du Christ pour l'Eglise, même si nous savons que nous bégayons les grandes choses que le Seigneur a faites pour nous ».

 

 

 

13 novembre 2018