La famille, l'expérience d'aimer et d'être aimé, est le droit fondamental de chaque enfant

« Avoir une famille est un droit fondamental au sens propre, c'est-à-dire la condition préalable à toute une série d'autres droits de l'enfant qui, sans la famille, ne pourraient pas être correctement mis en œuvre ». C'est par ces mots que Gleison De Paula Souza a introduit un important panel lors du Sommet international sur les droits des enfants intitulé « Aimons-les et protégeons-les », qui s'est tenu toute la journée d'hier, 3 février, au palais apostolique du Vatican.

Éducation, guerres, pauvreté, loisirs, famille

Le Sommet international, ouvert par le Saint-Père, en présence de représentants institutionnels, de responsables politiques et d'organisations humanitaires, s'est déroulé autour de plusieurs panels d'experts, qui ont abordé la question urgente de la sauvegarde des droits des enfants à travers le rapport des enfants à l'éducation, aux guerres, à la pauvreté, aux loisirs, à la famille.

Ce dernier panel, présenté par M. De Paula Souza, a réuni Mariella Enoc, Hans Michael Jebsen, Arsjad Rasjid, Federico Vecchioni, qui ont discuté de la grande tâche d'éduquer les adultes à former une grande et extraordinaire alliance intergénérationnelle.

« Lorsque nous pensons aux enfants et à leur droit à l'éducation, à l'alimentation, aux loisirs, à la liberté, à un environnement sain, nous le faisons - poursuit M. De Paula Souza dans son introduction - en les imaginant dans un foyer, avec leurs parents, leurs frères et sœurs, peut-être avec leurs grands-parents et leurs oncles et tantes ».

Investissons du temps, des ressources et de l'énergie pour promouvoir la famille. Les enfants le méritent !

Le Saint-Siège, à travers les paroles du Saint-Père, a à cœur le droit de chaque enfant « de recevoir l’amour d’une mère et d’un père, tous deux nécessaires pour sa maturation intégrale et harmonieuse (...) Il ne s’agit pas seulement de l’amour d’un père et d’une mère séparément, mais aussi de l’amour entre eux, perçu comme source de sa propre existence, comme un nid protecteur et comme fondement de la famille » (Amoris Laetitia, 172).

En conclusion de son discours, le secrétaire du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie a rappelé ce qui est le plus important et le plus vrai dans l'expérience de chaque enfant : « la famille est l'expérience d'aimer et d'être aimé, elle est le droit fondamental de chaque enfant. Investissons du temps, des ressources et de l'énergie pour promouvoir la famille. Les enfants le méritent ! »