Vie

La dépénalisation de l'avortement au Brésil : l'Eglise dénonce

La dénonciation de Mgr Sousa : fausses nouvelles et chiffres exagérés pour orienter l'opinion publique
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Certaines organisations en faveur de l'avortement et certains journaux ont tenté d’orienter l’opinion publique brésilienne, en donnant des chiffres exagérés sur le nombre d'avortements encouragés, effectués chaque année au Brésil.

Il s'agit de la dénonciation de Mgr João Bosco Barbosa Sousa, président de la Commission pour la vie et la famille de la Conférence épiscopale brésilienne, figurant dans un article diffusé à la presse en ces jours de discussion sur le projet de loi dépénalisant l'interruption volontaire de grossesse.

Parmi les points contestés - les chiffres en main - par le président de la Commission épiscopale pour la vie et la famille, il y a celui rapporté dans un article de journal du 29 juin dernier, qui citait un rapport du Ministère de la Santé obtenu en exclusivité, dans lequel environ 1 et 200 mille avortements étaient estimés par an, au Brésil.

À la lumière de calculs simples, Mgr Sousa critique les informations diffusées par IPAS, une organisation qui promeut l’avortement à l’échelle internationale, et par l’Institut Allan Guttmacher, qui appartient à l’IPPF (International Planned Parenthood Federation), la Fédération internationale du planning familial, qui gonflent les données.

08 août 2018