Dicastère

Les jeunes dans les mouvements ecclésiaux, évangélisés et évangélisateurs

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« À l'origine de nombreux mouvements ecclésiaux, il y a eu des jeunes » ; « de la part  des mouvements ecclésiaux » il y a une « longue expérience de travail avec les jeunes » ; « les mouvements ecclésiaux impliquent activement les jeunes dans l'évangélisation » et il y a « un lien très étroit entre l'expérience de la foi et le cheminement vocationnel ». Ce sont quelques points que le cardinal préfet Kevin Farrell a soulignés dans son discours prononcé il y a quelques jours lors de la Rencontre annuelle des mouvements ecclésiaux et des nouvelles communautés qui a eu lieu au Dicastère.

C’est ensuite le secrétaire p. Alexandre Awi Mello qui a pris la parole : « Aujourd'hui, encore une fois – a-t-il déclaré, en s'adressant aux quelque 50 membres présents - nous voulons vous écouter. S'écouter les uns les autres enrichit tout le monde et nous fait mieux percevoir l'action - toujours jeune, dynamique et régénérante - du Saint-Esprit dans l'Église à travers les mouvements ecclésiaux et les nouvelles communautés ».

Enfin, il y a eu l'intervention du secrétaire du Synode des évêques, le cardinal Lorenzo Baldisseri, qui s'est concentré sur les objectifs, les attentes et les perspectives de la rencontre d'octobre : « Les jeunes poussent pour un renouvellement de la manière d'être et d’agir de l’Église,  pour une transformation qui la rend plus agile, moins structurelle, plus dynamique, capable de se confronter sans crainte avec d'autres cultures, avec d'autres religions et avec différents types de société. Une Église qui est avec les personnes, capable d'être là où les jeunes sont, dans les lieux où ils vivent, même dans ceux qui ne sont pas « physiques », comme le monde des  réseaux sociaux. Une Église, donc, qui sait dialoguer avec la culture mondialisée et technologique dans laquelle nous vivons et sait adopter de nouveaux langages pour annoncer aujourd'hui de manière crédible la Bonne Nouvelle de tous les temps. Une Église concrète, qui les aide à trouver une solution aux problèmes qui les affligent et les accompagne discrètement, mais efficacement, dans les choix décisifs de leur vie. Une Église - a-t-il conclu - qui est prête à apprendre d'eux et qui n'a pas peur de s'interroger pour trouver de nouvelles façons d'atteindre le coeur des jeunes, en renonçant à remplir seulement leur tête de mots qui ne leur disent plus rien et d’interdictions imposées sans explications convaincantes ».

21 juin 2018