Vie

Mouvement pour la Vie : « L’enfant conçu est l'un d’entre nous »

Marina Casini Bandini sur la suppression de l’affiche contre l'avortement à Rome : « cette affiche n'a pas raconté d’histoire »
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« Notre défense de l’innocent à naître [...] doit être claire, ferme et passionnée, car elle met en jeu la dignité d’une vie humaine, toujours sacrée et exigeant l’amour pour chaque personne, quel que soit son stade de développement  » . C'est ainsi que le pape François s'exprime dans la récente exhortation apostolique "Gaudete et exsultate".  

Dans le même esprit, rappelant ce qu'a déjà affirmé la Cour Constitutionnelle, le Comité national de bioéthique et la Convention internationale des droits de l'enfant, Marina Casini Bandini, présidente du Mouvement italien pour la Vie, a écrit dans une lettre après le retrait de l'affiche apposée de Pro-Vita à Rome.

 « Le Comité national de bioéthique - explique Marina Casini - a répété trois fois que l’enfant conçu est un être humain à part entière, qu'il est l'un d'entre nous ; [...] et dans le préambule de la Convention internationale relatif aux droits de l'enfant, les enfants à naître sont considérés comme équivalents à ceux qui sont déjà nés ». Enfin, rappelle-t-elle, « en 1988, 400 professeurs d'université, dont 16 recteurs d'université, ont signé la pétition adressée au Parlement européen qui demandait la reconnaissance de la dignité humaine de l’enfant conçu ; en 2016, 10 000 médecins ont témoigné, devant la Commission, avec pétitions au Parlement européen, que l’enfant conçu est un sujet humain. Ainsi, l'affiche retirée - conclut la présidente du MpV - n'a pas raconté d’histoire ».

 

17 avril 2018