Sport

De la pandémie au redémarrage

Le premier des quatre webinaires sur l'avenir du sport à l'ère du Covid19
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« La situation actuelle risque d'éloigner les gens du sport, surtout les jeunes, en particulier ceux qui vivent dans les pays les plus défavorisés et les plus touchés par la crise économique». Pourtant, « la valeur éducative du sport ne peut être négligée si nous voulons créer un monde meilleur pour tous. Donner aux jeunes la possibilité de faire du sport régulièrement, c'est leur offrir un parcours extraordinaire pour approfondir leur éducation et leur épanouissement personnel. (...) L'Église se préoccupe de tout cela parce que, comme une mère, elle a à cœur le bien intégral de la personne humaine et une coexistence sociale harmonieuse ».

Ainsi, le préfet Kevin Farrell a ouvert, le 1er octobre, la première session de la série de quatre webinaires sur le sport organisés par notre Dicastère pour promouvoir le bon « redémarrage » du sport dans la société.

Notre volonté - a expliqué le préfet - est de « promouvoir une réflexion "transversale" sur le sport, qui puisse réunir des croyants et des non-croyants, partageant des expériences et des points de vue différents, de professionnels et d’amateurs, de cadres et d’athlètes, de jeunes et d’adultes, de pays plus développés et de pays plus défavorisés ».

Gian Paolo Montali, directeur général de la Ryder Cup 2023, a parlé d' « une opportunité pour repenser le sport différemment, notamment dans la conception de scénarios alternatifs et de procédures de prévention jamais adoptées auparavant ». Nous devons nous préparer, avec de nouvelles méthodes de travail en équipe ainsi que de nouveaux profils professionnels ».

Autre aspect souligné par Gian Paolo Montali, la façon dont la pandémie a « forcé nos communautés à cesser de pratiquer des sports, notamment en raison de la difficulté à identifier des structures adaptées à la pratique de sports individuels et collectifs. La longue inactivité, cependant, provoque des dommages physiques et moteurs tant chez les enfants que chez les adultes et les personnes âgées ; tôt ou tard, - a-t-il souligné - cela aura un impact sur la santé, également en termes de budgets publics. Sans oublier - a-t-il ajouté - les aspects sociaux et relationnels : le sport implique le respect des règles et des rôles et l'intégration des diversités : l'aspect éducatif du sport doit être sauvegardé ».

À propos de l'impact de la pandémie et de la façon dont elle a rappelé aux athlètes « qu'ils font partie du monde », Mark Nesti, psychologue du sport, a déclaré : « Parfois, il peut sembler que le sport vit dans sa bulle, surtout au plus haut niveau. Et c'est tout à fait compréhensible, car il y a tant de choses en jeu, tant de passion, tant d'enjeux... Et pourtant, le sport s'est arrêté. C'est donc - a conclu Mark Nesti - une occasion de développer de nouvelles façons de voir le sport non seulement comme quelque chose de physique, technique, tactique et psychologique, mais aussi comme un moyen de développement spirituel ».

Le prochain rendez-vous, également disponible en streaming sur la chaîne YouTube du Dicastère, est fixé au jeudi 8 octobre, sur le thème Donner le meilleur de soi-même : le sport comme modèle de vie. Parmi les orateurs figureront Patrick Kelly SJ, professeur de théologie et d'études religieuses à la University of Detroit Mercy, Dyan Castillejo-Garcia, ancien joueur de tennis et journaliste sportif, et Wolfgang Baumann, secrétaire général de TAFISA et membre du CIO (Comité olympique international).

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05 octobre 2020